La routine de tout les jours...

La Professeure était allée à la salle des professeurs pour profiter de la courte pause qu'offrait la récréation.
Elle s'assit donc en bout de table, et sortit des parchemins où elle nota ses prochains cours. Elle était très concentré. C'est peut-être pour cette raison qu'elle n'entendit pas la porte s'ouvrir, ni des bruits de pas, ni même vu une personne s'approcher.

Le Professeur De Barnton avait suivi sa collègue, Miss Meliflua. Il attendit quelques instants devant la porte. Lorsqu'il jugea qu'au moins cinq minutes s'était écoulé, il ouvrit silencieusement la porte.

Coup de chance, la Professeure de Sortilèges semblait très absorbé dans ses liasses de parchemins.

Il déposa doucement son sac à côté de la porte, puis s'approcha à pas de loup de sa collègue. Le jeune professeur pinça très fort la tempe de Meliflua.

Meliflua était tranquillement en train de préparer son cours, quand soudain une violente douleur la fit sursauter ciolemment. Elle lit sa main à sa tempe : elle saignait légèrement.

La Professeure se leva d'un bond, furibonde. Elle regarda autour d'elle et découvrit le coupable : son collègue, De Barnton.

Elle sortit sa baguette, et se mit sur le qui-vive. Elle dit, rageuse :

- Mais qu'est-ce que vous faite ? Vus avez perdu la têtes, ou quoi ?

- Mais qu'est-ce que vous faite ? Vus avez perdu la têtes, ou quoi ?

Le Professeur sourit cruellement. Il ne bougea pas, il se contentait de la regarder. Puis, au bout d'un moment, il se baissa comme l'éclair, et attrapa les poignets de Meliflua. La baguette de sa collègue vola à terre, mais il s'en fichait. Le jeune De Barnton avança, tenant toujours fermement les poignets de sa collègue. Il colla Melifua au mur.

Un sourire tordant nauqit sur ses lèvres.

La pauvre femme était désormais collé au mur. Décidant d'essayer d'avoir un minimum de fierté et de dignité, elle dit d'une voix mortelle :

- Vous comptez m'énerver longtemps ??!!

Dès le moment où la Professeure de Sortilèges prononça ses mots, elle avait signé son arrêt de mort. De Barnton leva la main très haut, et.................
la gifla de toutes ses forces. Il sourit, cruel.

Doris en eut les larmes aux yeux. Elle se retint de pleurer, et, dans un geste de désespoir, elle lui cracha au visage. Elle sourit, ça lui faisait du bien de se venger.

Le Professeur s'essuya le visage. Il détestait qu'on le salisse. Puis, ayant une idée de vengeance, il l'embrassa fougueusement.

La jeune femme fut totalement surprise par le changement subit de ton. Elle se laissa néanmoins faire, appréciant la façon dont il l'embrassait.

Le jeune Willy, ravi de voir que sa collègue n'opposait aucune résistance, passa une main autour de son cou, et l'autre sur son dos.

Meliflua eut soudain une idée. Elle continua de l'embrasser, et bougea en même temps. A chaque seconde qui s'écoulait, elle faisait un pas de plus vers la sortie...

Le fait que le Professeur ne remarque même pas le plan de Meliflua, signifiait qu'il venait de montrer sa pire faiblesse : la solitude.

Lorsque Doris sentit la porte derrière, elle glissa sa main derrière son dos, et la mit sur la poignée. Au bout de trois secondes où elle se prépara mentalement, elle ouvrit la porte. Elle se glissa des bras de Willy, et fonça dans le couloir avec l'énergie du désespoir.

Lorsque Willy sentit que Doris glissait de ses bras, il essaya de la retenir, mais trop tard. Elle était déjà dans le couloir.

- NOOOOOOOON !!!!!!!

Il se laissa choir par terre, le coeur en vrac.

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