Probleme d'image

Je pleurais, seule, assise sur le carrelage froid. Enfin, j'étais presque seule, Mimi Geignarde me tenait compagnie. Mais elle était insupportable.

Pourquoi ? Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça ? J'en peux plus...

En changeant de style, je pensais me changer moi-même...

Après avoir remarqué que Morgane était allé aux toilettes, Agnès la suivie. Elle arriva près de la porte, et toqua. Comme elle s'y attendait, elle entendait des bruits de pleurs. Qu'avait donc encore Morgane ?

La Serpy attendit la permission de son ex-amie pour pouvoir rentrer.

Ouais, entre !!

J'étais en larmes. J'en avais marre, marre de tout, marre de rien.

A quoi ça me sert, tout ça ?

-Salut Agnès alors ça va?

Quoi tu c'est pas ouvrir une porte?!

Ha!Ha!Ha!

T'as pas de force ou quoi?!

Ou sois la porte est fermé?!

Je m'aprocha et entendi des pleurs.

Ça dois être surement Morgane.

BON VOUS ENTREZ, OU QUOI ??? J'VOUS ENTENDS !!!!

En m'entends hurler, Mimi Geignarde se tordit de rire. Je lui ,lançait un regard noir avant de lui balancer le savon à la figure. Celle-ci, vexée, retourna dans les canalisation

Et ne reviens pas !

-Bon ok!ok!ok!ok!ok!ok!ok!ok!ok!ok!ok!ok!

JE VIENS!!!!!!!!!!!!!¡!!!!!!!!!!!!!!!!!!!¡¡!!!!

En bousculant Agnès j'entra dans les toilettes.

Je suis là

Quoi, t'es venu voir si j'allais bien, c'est ça ???

En me levant, je me tournais face au miroir, et commençait à décrocher une par une les mèches roses qui parsemaient mes cheveux. Je me sentais idiote, et fatigué

Armondo, passe moi son sac...

-D'accord!

je couru vers son sac et le ramassa et je couru vers elle.

-Voilà

Merci...

Sans un mot, je commençais à vider mon sac sur le carrelage froid des toilettes : Mes livres, mes plumes, mes parchemins, mes bouteilles d'encre...Et d'autres choses tombèrent sur le sol

Alors...

-Qu'est ce que tu cherches?

Hum, elle doit chercher quelque chose d'important je dirais.

Je commençais à m'éloigner.

Armondo ? Si tu vois Agnès, dis lui que je veux la voir...C'est urgent

Je le regardais le plus sincèrement du monde

S'il te plait...

-....................................D'accord.

Mais tu es sur?

Elle a quleque chose dans la tête, sur.

Après avoir fini de m'éloigner je m'approcha d'elle.

Oui, j'en suis sûre

Je levai les yeux vers lui. Je devais faire peine à voir avec tous mon maquillage qui avait coulé ou bavé...Un vrai monstre !

Je t'en prie...

Je soupirai.

-D'accord.

Je le ferai.

Mais pourquoi?

Merci...

Je le serrai dans mes bras

Je t'aime tellement, et Agnès aussi...

Je souriai.

-Je comprend.

Tu es amie avec Agnès et je t'aime et tu m'aimes.

Je l'ai embrassée, là, dans les toilettes. A ce moment-là, Mimi Geignarde passa sa tête par les toilettes, et se mit à rire en nous voyant, mais j'ai préférée l'ignorer

Voilà...

Qu'est qu'elle voulait dire par-là?

-Voilà quoi?

Non, rien...

Je me décollai de ses bras, et je partis m'asseoir sur le lavabo

J'sais plus quoi dire...

-Hum , c'est une façon de s'assoir sur le lavabo?

Pfffff.

Je soupirai.

Je fais ce que je veux !!

Je lui tirais la langue

Na !

-D'accord tu fais ce que tu veux!

je la tira la langue.

Je riais, mais ma douleur ne s’estompait pas. J'avais comme une boule au ventre, qui serrait, encore et encore. Jusqu'au bout, il serrerait, tant que la douleur sera là, je n'irais pas bien. Je ne mangeais plus, je ne dormais plus non plus.[/b]

[i]Merci...

Agnès attendait toujours, lorsqu'elle vit son frère la bousculer et rentrer dans les toilettes. A terre, la jeune fille en était choquée. Ces toilettes-là, c'est pas pour rien que c'est pour les filles !! Non mais oh !

Agnès se releva, et ouvrit la porte violemment, prise d'un excès de colère. Et stoppa net lorsqu'elle vit son frère et Morgane s'embrasser. Son coeur rata un battement, et sa main qui tenait la poignée tomba, inerte.

Tu sais Armondo, je me demande encore si Agnès est mon amie...On était tellement proches elle et moi, j'ai l’impression d'avoir perdu quelque chose, c'est simple : Je ne mange plus, je ne dors plus, je passe toutes les récréations à pleurer ici, et j'hésite encore à m'en aller... Une partie de moi-même veut le faire, et pas l'autre, c'est si confus...

Tout en parlant, je sortais un robe du tas à mes pieds. Une robe toute simple et jolie, que je gardais mais que je n'avais jamais vraiment osé mettre (la robe : http://www.antredesyria.com/photos/pgiArticle/DR1.048.09-4/Robes-punk.jpg ). En la tenant dans mes mains, je souriais, je savais quand j'allais en fin la mettre. D'un pas décidée, je me dirigeais vers les toilettes, pour me changer